Solena souhaite être un projet participatif et à l’écoute de chacun.Cette foire aux questions recense les principales interrogations soulevées, à ce jour … mais n’hésitez pas à nous contacter si certains sujets sont absents. Cela nous permettra, aussi, d’enrichir cet espace pour être au plus près de vos attentes.
Questions fréquemment posées
- Sous forme de matière pour être recyclés
- Sous forme de compost : pour les bio-déchets triés à la source (c’est-à-dire au sein des entreprises … ou des foyers puisque la loi demande aux collectivités de le mettre en place d’ici 2025)
- Sous forme d’énergie :
- en sélectionnant dans les déchets ce qui a un bon potentiel énergétique pour produire des CSR, Combustibles Solides de Récupération, utilisés sur des installations spécifiques et adaptées
- en récupérant le biogaz naturellement produit par la matière organique lorsqu’elle se dégrade. Ce biogaz pourra servir à produire de la chaleur, de l’électricité ou encore du gaz « vert », biométhane, injecté dans le réseau de distribution de gaz.
Solena c’est aussi une solution complète qui intègre la gestion de la fraction résiduelle non valorisable des déchets (fraction ultime), sur un site de stockage spécialement aménagé et sécurisé (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux).
Ces solutions de traitement complémentaires répondent aux objectifs nationaux, mais aussi au principe de hiérarchie dans le mode de traitement des déchets.
- Les ordures ménagères et déchets assimilés (déchets dont la collecte est assurée par les collectivités tels que les déchets de voirie, déchets d’établissements publics, écoles …ou encore déchets des commerces)
- Les déchets des entreprises (déchets de cantine, papiers / cartons / Plastiques en mélange …)
- Les refus de tri des collectes sélectives (erreurs de tri de la poubelle jaune)
- Les déchets de tout-venant déposés en déchetterie
- Une unité de tri pour séparer les déchets recyclables, les déchets organiques (tant qu’ils seront mélangés aux poubelles) et les déchets à potentiel énergétique
- Une unité de méthanisation pour traiter la matière organique et récupérer le biogaz naturellement produit par les déchets
- Une unité de compostage pour les bio-déchets
- Une unité de production de CSR (Combustibles Solides de Récupération) à partir des déchets non recyclables mais à potentiel énergétique
- Une unité de production de biométhane à partir du biogaz qui sera ensuite injecté dans le réseau gaz naturel
- Une unité de séchage pour finaliser le traitement en stabilisant et en réduisant le volume des déchets non valorisables
- Un site de stockage aménagé et sécurisé pour les déchets qui n’auront pas pu être valorisés.
- Le convoyeur existant qui sera adapté
- Des installations de traitement et de suivi de la qualité des eaux
- Des installations de traitement et de filtration de la qualité de l’air ambiant de l’usine
- valoriser la matière
- gérer de manière spécifique des bio-déchets qui devront être triés à la source,
- produire plus d’énergies à partir des déchets non recyclables, notamment en fabriquant des Combustibles
- en vue de réduire, a minima, de 50 % les déchets non valorisables qui seront traités en installation de stockage
- les performances et la fiabilité des procédés que nous avons choisis sont éprouvées
- la souplesse des installations que nous proposons et qui permettra de s’adapter facilement aux évolutions des modes de collecte, et tout particulièrement pour les biodéchets
- l’optimisation des outils de valorisation qui participent à l’économie des ressources
- la « simplicité » apparente des solutions retenues, gage aussi de leur bon fonctionnement
- la maitrise des coûts pour le traitement des déchets
- les matières recyclables (qui doivent cependant, et en priorité, être orientées dans le bac à tri lorsque ce sont des emballages)
- la matière organique, qui, bien triée à la source, pourra faire l’objet d’une double valorisation : énergétique dans l’unité de méthanisation puis agronomique après une étape de compostage
- les matières non recyclables mais à haut potentiel énergétique
- en l’extrayant du contenu des ordures ménagères (traitement mécanique)
- puis en fabriquant du compost en vue d’une valorisation agronomique (traitement biologique)
Qu’est-ce que Solena ?
Le projet Solena est un Pôle dédié à la Valorisation des déchets, qui répond aux objectifs de la Loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte : réduire la production de déchets, valoriser plus pour préserver les ressources, et réduire de 50 % le volume de déchets non valorisables.
C’est un projet qui vise à :
-Développer une filière de valorisation des déchets non dangereux
-Permettre au territoire d’être autonome pour la gestion de ses déchets, et ne plus les exporter
-Permettre au territoire d’atteindre les objectifs réglementaires pour la gestion des déchets
Il regroupe plusieurs installations industrielles complémentaires qui permettront de récupérer dans les déchets tout ce qui peut être valorisé :
Pourquoi créer un site de valorisation des dechets ?
La Loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte, votée en 2015, a fixé pour objectifs de valoriser plus de déchets, et de réduire la part de déchets non valorisés (les déchets ultimes) de 50% en 2025.
Pour y parvenir, tous les habitants, entreprises.., doivent réduire la production de déchets à la source, mais il faut aussi valoriser plus de déchets, soit en les recyclant (valorisation matière), soit en les utilisant pour produire de l’énergie (valorisation énergétique), et optimiser le traitement des déchets non valorisables.
C’est le projet de Solena : permettre au territoire d’être autonome pour la gestion de ses déchets, et réduire de 50 à 75 % la part de déchets résiduels, soit au-delà des objectifs réglementaires.
VRAI / FAUX ? L’Aveyron est-il, à ce jour, autonome pour la gestion de ses déchets ?
FAUX : Avec la fermeture successive des sites du Burgas (Ste Radegonde) puis de Solozard fin 2018 (à proximité de Villefranche-de-Rouergue), le département de l’Aveyron n’a plus de site de traitement pour les déchets non dangereux. Seuls les emballages triés dans le cadre de la collecte sélective (poubelles jaunes) sont triés pour partie sur le territoire à Millau.
Pourquoi à Viviez ?
Viviez mute, depuis plusieurs années, vers l’économie du recyclage, avec des entreprises telles que la Snam ou encore Soud’Etain, en s’appuyant sur sa forte culture industrielle.
Cette mutation du territoire se voit aussi, par exemple, avec l’importante dépollution menée de 2007 à 2016 pour le compte d’Umicore. Les terrains qui ont été dépollués, de par l’implantation au cœur de la zone industrielle, peuvent maintenant faire l’objet d’une reconversion, sans venir en concurrence avec des activités touristiques ou agricoles.
Viviez pourrait ainsi devenir le « Pôle Vert » de l’Aveyron. Le projet de Solena y participera, puisqu’il est un outil tourné vers l’avenir, industriel, ancré dans l’économie circulaire et visant à produire des ressources de matière et d’énergie.
On peut penser que Viviez est excentré par rapport aux zones de production des déchets, mais Solena rappelle que plus de 2/3 des déchets ménagers produits en Aveyron le sont dans un périmètre de 60 km autour de Viviez … (Rodez / Decazeville / Villefranche / Espalion), et qu’actuellement tous les déchets sont traités hors du département.
Au-delà du taux de valorisation des déchets qui sera fortement amélioré, la création d’une filière à Viviez ne pourra qu’améliorer le bilan carbone de la gestion des déchets du territoire.
Quels déchets ?
Solena traitera uniquement les déchets non dangereux produits sur le territoire.
Ce sont :
Cela représente, au niveau du département, environ 110 000 tonnes, en intégrant les déchets des activités économiques (déchets des entreprises).
Depuis début 2019, suite à la fermeture du site Solozard à Villefranche, tous les déchets sont traités hors du département (sur des sites localisés dans le Tarn et dans le Tarn-et Garonne).
VRAI / FAUX ? Solena traitera des déchets médicaux ?
FAUX : seuls les déchets non dangereux seront traités sur le site. Les déchets médicaux sont traités dans des filières spécifiques et spécialisées.
VRAI / FAUX ? Solena traitera tous les déchets de la Région ?
FAUX : Solena n’a ni vocation, ni volonté de traiter les déchets produits hors du territoire. Le périmètre géographique autorisé sera inscrit dans l’Arrêté Préfectoral.
Quelles installations ?
Solena comprendra :
Des emplois ?
Solena permettra de créer environ 40 emplois, dès ouverture du site, sur le Bassin.
Quelles nuisances ?
L’inquiétude principale et légitime lorsque l’on parle de déchets est l’émanation d’odeurs.
Au niveau des outils de valorisation, l’ensemble des étapes de tri, méthanisation, séchage et production de CSR se fera en bâtiment fermé, avec des systèmes de filtration de l’air. Les déchets non valorisables, avant transfert vers l’installation de stockage, auront fait l’objet de plusieurs phases de traitement, évitant ainsi le risque d’odeur.
Au niveau du site de traitement des refus (installation de stockage), les techniques d’exploitation permettront de garantir la propreté du site.
L’image de la décharge, pourtant encore trop présente dans les médias, correspond aux métiers d’hier. Séché Environnement a démontré dès les années 1990 que l’on peut travailler autrement, sans nuisances. Une partie des emplois sera dédiée à assurer cette maitrise de l’exploitation.
VRAI / FAUX ? Les activités génèreront des envols de poussières ?
FAUX : la plus grande partie des activités se fera au sein de l’Usine en milieu fermé et équipé de systèmes de traitement de l’air. Au niveau du stockage, les voies d’accès seront revêtues et nettoyées.
VRAI / FAUX ? Les activités génèreront du bruit ?
Les études de dimensionnement et de conception des installations intègreront, ainsi que le prévoit la réglementation, les aspects sonores. Elles permettront de définir les mesures de réduction à la source à mettre en place.
Combien de camions ?
Le transport des déchets sur le département de l’Aveyron est organisé autour de quais de transfert, qui permettent de regrouper les déchets collectés et limiter ainsi le nombre de camions vers les sites de traitement.
Les apports sur le site Solena, et expéditions de matières vers les usines de recyclage ou installations d’utilisation du CSR, emprunteront les axes principaux. Ils sont estimés à 30 / 40 camions par jour.
Par ailleurs une vigilance particulière sera portée sur la propreté et le bâchage des camions pour prévenir les envols lors des apports de déchets.
Enfin, la localisation de Solena au cœur d’une zone industrielle, et son raccordement à la RD 840 permettra une accessibilité en toute sécurité jusqu’à l’Usine, sans impacter le flux actuel de véhicules (flux actuel camions sur la RD : env 900 camions / jour).
Quels risques pour l’eau ?
La dépollution du site Umicore a permis d’améliorer la qualité des eaux du secteur. Solena confortera ce bénéfice en apportant les mêmes garanties.
L’ensemble des installations et bâtiments seront placés sur rétention, afin de collecter toutes les eaux pluviales qui seront analysées avant d’être restituées au milieu naturel.
Le site de stockage sera aménagé et rendu étanche par rapport au milieu extérieur. Des réseaux de surveillance souterrains seront déployés pour contrôler et confirmer cette étanchéité.
Les eaux entrant en contact avec les déchets seront collectées, traitées et analysées.
Séché Environnement a développé des savoir-faire et techniques propres de haute technicité, et qui sont largement reconnues par la profession depuis de nombreuses années sur ces questions.
Qui bénéficiera des énergies ?
Solena permettra d’optimiser la valorisation des déchets sous forme d’énergies.
Des CSR (Combustibles Solides de Récupération) seront produits, à partir des éléments non valorisables sous forme matière (recyclage). Ces CSR pourront être utilisés par des gros consommateurs d’énergie, type cimenterie, chaufferies industrielles, ou encore pour alimenter des réseaux de chaleur. Les CSR sont une des voies de production d’énergie identifiées par la Loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte votée en 2015.
Par ailleurs, le traitement de la fraction organique contenue dans les déchets au sein des unités de métahnisation permettra la production de biogaz. Ce biogaz, classé énergie verte, sera traité pour être transformé en biométhane, injecté dans le réseau public de gaz naturel.
Toutes ces énergies permettront de diminuer le recours aux énergies fossiles, et participeront à l’atteinte des objectifs nationaux en termes de ressources énergétiques alternatives.
Quels impacts pour la biodiversité ?
Au titre des ICPE, une étude dédiée aux enjeux biodiversité est menée, afin de réaliser, en première étape un diagnostic sur la qualité et la diversité du milieu. Réalisée par des bureaux d’études spécialisés, cette étude a été engagée sur le site en 2016, afin de pouvoir disposer de données représentatives de l’ensemble des saisons.
Cette étude a permis de définir les moyens et mesures d’aménagement à mettre en œuvre sur le site afin d’intégrer la biodiversité. Ces éléments sont intégrés au dossier de Demande d’Autorisation Environnementale instruit par les services de l’Etat.
Quelle procédure ?
Solena entre dans le cadre réglementaire des ICPE (Installations Classées pour l’Environnement).
Le site doit être autorisé par Arrêté préfectoral, après une procédure administrative qui vise à recueillir l’avis de l’ensemble des parties intéressées au dossier : services de l’Etat, collectivités, et grand public avec l’organisation d’une enquête publique.
De nombreuses études sont réalisées, qui seront portées à la connaissance de chacun dans le cadre de l’enquête publique. Pour cette enquête, un registre dématérialisé est mis en place, afin que chacun puisse facilement consulter l’ensemble des éléments du dossier ou encore les avis rendus par les autorités consultées dans le cadre de la procédure. Ce registre permet aussi de déposer des contributions.
L’enquête a été organisée par les services de la Préfecture, fin 2019.
La Commission d’enquête a émis un avis favorable, assorti de réserves, publié sur le site du registre dématérialisé.
Vous pouvez le consulter ici .
Qui contrôle ?
L’ensemble des activités est placé sous le contrôle de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement), qui a un pouvoir de police environnementale. Toutes les analyses de suivi de la qualité de l’eau, de l’air, réalisées par des laboratoires extérieurs indépendants, lui sont transmises.
Que dit la réglementation ?
La Loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte, votée en août 2015, a rappelé les objectifs de valorisation des déchets, afin de créer une dynamique d’économie circulaire plus vertueuse dans l’utilisation des ressources et a identifié des axes prioritaires :
Solena s’inscrit totalement dans ces objectifs.
Quelles autres solutions pour valoriser les déchets ?
Les métiers du traitement des déchets connaissent régulièrement, et ce depuis plusieurs décennies, des avancées techniques, avec plus ou moins de réussite en termes d’optimisation de la valorisation ou encore de bilan énergétique.
La réflexion que nous avons menée pour Solena a été construite autour de plusieurs éléments :
Il n’existe pas, à ce jour, de solution « miracle » pour valoriser 100 % des déchets, par contre il y a des comportements vertueux, et des solutions techniques qui seront d’autant plus performantes qu’un tri à la source de qualité sera réalisé par chacun.
Solena : une solution vers le Zéro Déchets ?
Il est souvent opposé à des unités de valorisation des déchets des solutions Zéro déchets.
Solena propose un outil qui permettra d’arriver, avec la participation de tous (y compris les ménages), à près de Zéro déchet non valorisé.
C’est d’ailleurs dans cette dynamique que se sont engagés les territoires souvent montrés en exemple pour leur gestion vertueuse des déchets : le tri à la source y est beaucoup plus développé que ce que nous pratiquons actuellement sur le territoire, c’est d’ailleurs aussi l’un des objectifs de la LTECV, qui prévoit le déploiement de la collecte séparative des biodéchets.
Mais pour atteindre ces objectifs, de nouvelles filières de traitement, et tout particulièrement pour les déchets organiques et combustibles non recyclables doivent être développées.
Solena propose cette solution technique adaptée pour valoriser plus de déchets :
Seuls les déchets résiduels seront orientés en stockage.
Solena = TMB (Traitement Mécano-Biologique) ?
Question posée via notre boite mail contact@solena-environnement.com
« Dans votre FAQ concernant la règlementation vous avez omis de signaler ce que dit la loi du 17 aout 2015 :
4° . La généralisation du tri à la source des biodéchets, en orientant ces déchets vers des filières de valorisation matière de qualité, rend non pertinente la création de nouvelles installations de tri mécano-biologique d’ordures ménagères résiduelles n’ayant pas fait l’objet d’un tri à la source des biodéchets, qui doit donc être évitée et ne fait, en conséquence, plus l’objet d’aides des pouvoirs publics.
Celà ne figure pas non plus dans votre magnifique prospectus »
La question, effectivement pertinente, appelle de notre part la réponse suivante :
Les installations de traitement mécano-biologiques sont des outils de traitement dont l’objectif est de traiter la matière organique contenue dans les OMR (poubelles grises) :
Ces procédés ont toutefois rapidement montré leurs limites techniques, sur l’aspect production de compost répondant aux exigences réglementaires.
Le Ministère a d’ailleurs rappelé, dans la LTECV, que ce type de procédé ne devait pas être soutenu.
Ce que propose Solena peut paraitre s’en rapprocher dans une première phase, puisque dans un premier temps, la matière organique sera extraite du contenu des ordures ménagères : la FFOM, pour être traitée ensuite en unité de méthanisation afin de valoriser son potentiel de production de biogaz.
Cependant dans cette hypothèse les digestats, ou résidus de traitement seront considérés comme du déchet non valorisable, et donc traités sur le site de stockage.
C’est une différence majeure entre ce que propose Solena et une installation de TMB.
Dans une seconde phase, à partir du déploiement de la collecte séparative des biodéchets dans les entreprises et / ou ménages, comme le prévoit la loi LTECV, la matière organique sera alors méthanisée séparément puis compostée. La technologie de méthanisation retenue par SOLENA permet justement cette adaptation.
C’est la condition sine qua non pour garantir un compost de qualité, pouvant faire l’objet d’une valorisation agronomique.
Les installations de Solena sont d’ailleurs, d’une manière générale, dimensionnées et prévues pour s’adapter facilement aux évolutions des modes de collecte à venir sur le territoire. C’est aussi l’un des atouts du projet.
Qu’est-ce que le taux de diversion ?
Le Taux de diversion est le pourcentage de déchets extraits des déchets bruts (ordures ménagères) pour recyclage ou valorisation, et ainsi détournés des quantités de déchets à éliminer. Cela représente donc le taux de valorisation des déchets …
Y a-t-il un risque lié aux pollutions historiques du territoire ?
Face aux questionnements légitimes, Solena rappelle plusieurs points :
– Les activités seront développées sur des terrains concernés par l’opération de dépollution réalisée par Séché Eco Services pour le compte d’Umicore
– La plateforme de Dunet sera entièrement aménagée pour prévenir toute pollution :
o Voiries en enrobés
o Collecte des eaux pluviales
o Usine construite sur une dalle béton
D’autre part, et au titre du Dossier, le risque incendie a été étudié, afin de définir les moyens de prévention et de lutte adaptés aux activités et aux équipements. Ainsi :
– Le bâtiment sera organisé en différentes zones, et des murs coupe-feu seront positionnés entre chaque activité (aire de réception / zone de tri / zone de méthanisation / zone de compostage)
– Un réseau incendie sera déployé, composé de capteurs, de RIA … et de bassins spécifiques afin de collecter les éventuelles eaux d’extinction en cas de déclenchement
– Les équipes seront formées afin d’intervenir dès identification d’un incident
Tous ces éléments permettront de circonscrire un éventuel départ de feu, et de prévenir une propagation en dehors de l’usine.
Par ailleurs, les études des rejets atmosphériques liés aux activités, et des effets d’un éventuel incendie ont conclu à l’absence de risque majeur, tant au niveau sanitaire qu’environnemental. Pour rappel, seuls des déchets non dangereux seront traités sur le site Solena.
Ces éléments précis, soumis pour avis aux services du SDIS et de l’ARS dans le cadre de la procédure d’autorisation, ont été validés par les services de l’Etat.
Y aura-t-il un incinérateur ou de l’incinération sur le site ?
Parmi les outils qui permettront de valoriser les déchets non recyclables, Solena propose de produire des CSR, ou Combustibles Solides de Récupération. Cette filière, identifiée par la Loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte, permet de réduire les volumes de déchets.
Ces Combustibles, sélectionnés et préparés, peuvent ensuite être utilisés en remplacement d’énergies fossiles et permettre ainsi une valorisation énergétique. Le développement de cette filière est d’ailleurs soutenu financièrement par l’Ademe.
Les CSR sont utilisés soit par des cimenteries, soit au sein de chaufferies pour des grandes villes par exemple.
Concernant le projet Solena :
Il n’y a pas de cimenterie sur Viviez ou le Bassin.
Les CSR produits au sein de l’usine seront par conséquence envoyés en filières d’utilisation externes au site.
Il n’y aura pas d’incinérateur ni d’incinération sur le Bassin de Decazeville.